ⵜⵉⵔⵓⵢⵙⴰ


RAYSS MBAREK AYISSAR




Après avoir lutté tout seul, pendant des années, contre la maladie, Raïs M'barek Ayissar, l'un des pionniers de la chanson amazighe, s'est éteint dernièrement au douar Taboulaâwant dans la région de Tamanar.


Le défunt, qui est l'un des pionniers de la chanson amazighe, constitue à lui seul une véritable école dans ce domaine. M'barek Ayissar, de son vrai nom, M'barek Haddouch, naquit en 1952 au douar Taboulaâwant dans les Hahas. Par amour pour sa tribu, Ida Ou Ayissar, il prit comme surnom Ayissar.

Au début de sa carrière artistique, Raïs M'barek Ayissar apprit de nombreux poèmes et chansons du répertoire populaire local. Puis, il se mit à imiter les grands Rwaïss comme Raïs Lhaj Belaïd,
Raïs Lhoucine Jantil, Raïs Lhaj Omar Wahrouch, Raïs Lhaj Ahmed Amentag... Ensuite, il entama son parcours musical comme joueur de flûte «Taghanimt». Puis, il apprit à jouer du Ribab, l'instrument de musique typique des Rwaïss. Et après avoir accompagné plusieurs de ses aînés, et s'estimant fin prêt pour voler de ses propres ailes, M'barek Ayissar commença alors sa carrière professionnelle en 1967.

Et tout au long de son parcours artistique, le défunt a contribué au développement de la chanson amazighe authentique. Il se produisit sur plusieurs scènes nationales et internationales et participa à de nombreux festivals.


Il eut l'honneur d'être dignement célébré lors du 1er Festival des Rwaïss de Chtouka Aït Baha le 18 août 2006. Mohamed El Achâari, alors ministre de la Culture, lui rendit un très vibrant hommage. Et lors de la deuxième édition du Festival Tifawine de la Commune d'Ammelne Tafraout en août 2007, les organisateurs lui rendirent également un grand hommage digne de son rang de grand artiste amazigh qui a tant donné à cet art ancestral qu'il a servi avec amour et abnégation. Après avoir vécu pendant plusieurs années à Dchéïra, ville d'adoption des Rwaïss, il se retira depuis quelques temps dans son village natal où il rendit l'âme
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RAÏS LHAJ OMAR WAHROUCH

Lhaj Omar Wahrouch est né en 1933 à Tihouna Iymziln située à Mzouda dans la province de Marrakech. A l'âge de 16 ans, il concurrençait déjà avec les grands poètes. Il fut emprisonné par l'occupation française en 1952 à cause d'une de ses chansons Oasidat Dariba (l'impôt). A sa sortie de prison, il part pour Marrakech ou il intègre le groupe de Moulay Ali puis plus tard fonde son propre groupe.

Il commence à silloner les villes et les campagnes puis fait plusieurs tournées en Europe, notamment en France en 1963, Belgique en 1964 ainsi que les Pays Bas et accomplit le pélerinage en 1968. Il visitat une dernière fois la France en 1979 sur invitation de Radio France et composat pour l'occasion une chanson intitulée "Lferh nek a Baris". Il traitat dans ses chansons de divers thèmes tels que l'amour, la vie quotidienne, Agadir et son tremblement de terre, le mariage, etc. Il était également connu pour chanter des contes comme "Hammu Unamir".

Vers la fin de sa vie il souffrait de maladie mentale puis fût hospitalisé en 1990 et 1991 à l'hôpital psychiatrique de Berrchid.
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RAÏS LHAJ MOHAMED ALBENSIR

Chanteur et poète de langue Amazighe Tachelhit, Raïs Lhaj Mohamed Albensir est né en 1936 à Tamsoult dans la région Aït Lbnsir, d'où provient son surnom Demsiri. Son vrai nom de famille est Ajahud. Il est l'un des chanteurs traditions les plus connues dans le Souss et ailleurs, notamment chez les communautés Chleuhs immigrés au Maroc ou à l'étranger.

Il a passé une grande partie de sa vie à Casablanca où sa famille vivait. Eduqué dans la tradition des trouvères, il a su perfectionner l'Amarg «chanson traditionnelle» telle héritée d'un autre chanteur célèbre Raïs Lhaj Belaïd (mort en 1945). Les critiques adoptèrent vite sa musique en «Amarg Ajdid» (nouvelle chanson). L'un de ces meilleurs enseignants et conseillers fût Raïs Oumarak.

La célébrité d'Albensir a commencé à partir de 1963. En 1965 et grâce au Circe Amar, il a fait sa première tournée en dehors du Maroc, successivement en Allemagne, Suisse, France, Belgique et Pays-Bas ou des communautés marocaines vivent. Il a aussi vécu quelque temps en Algérie. Après 1978, il installe son orchestre définitif composé de neuf chanteurs dont Raïs Hassan Aglaou, son fils adopté. Ce dernier est aujourd'hui le représentant et le gardien fidèle de la musique d'Albensir.

La musique d'Albensir est souvent attentive aux mouvements sociaux et politiques de son temps. Il fût emprisonné en 1983 lors de la Révolte populaire des villes marocaines. Sa chanson «Aggwern» (la farine) a été distribué clandestinement. Longtemps, il a été aussi boycotté par les médias officiels du pays. De même, Albensir est très sensible à la question identitaire et à ses origines culturelles. La langue berbère dans ses chansons est riche et exceptionnel à la fois.

Il a enregistré entre 80 en 100 album distribués essentiellement parmi les locuteurs originaire du Souss, au Maroc et ailleurs. Albensir a enregistré près de 100 cassettes.
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RAÏS LHAJ BELAÏD

Raïs Lhaj Belaïd est né en 1873 à Annou N'Aaddi, près de Tiznit. Lhaj Belaid est le premier chanteur amazigh marocain a avoir enregistré des disques dans les années 1940 pour Pathé Marconi et Baïdaphone. Mohamed Adelwahab, compositeur de Oum Kethoum et de Farid El Hatrach lui vouait une grande admiration.
Originaire du Souss le chanteur pratiquait l'amarg, une sorte de poésie populaire où la mélancolie, l'amour et la foi se trouvaient confrontés au quotidien. Cet expression était collective.

Ces formes poétiques et musicales prennent leur source dans la culture amazighe. Haj Belaïd à suivi une instruction spirituelle dans le sanctuaire du saint patron des poètes Sidi Ahmed Ou Moussa. Depuis le sultan Mohamed V et le maréchal Lyautey en ont fait le barde (rways) qui les accompagnait dans leurs cérémonies les plus officielles.

Les instruments utilisés sont le ribab, violon à une corde qui joue le même rôle responsif que les choeurs de femmes ou de filles, le lothar et la flûte en roseau. Il s'agissait de véritables orchestres. On y pratiquait des danses aux motifs savants. Le mariage et d'autres cérémonies religieuses fournissaient le prétexte pour diffuser la poésie et la musique. La halka était l'endroit réservé sur la place publique à côté des souks pour constituer une véritable école en plein air. La transmission de l'amarg y est ainsi assurée. La place Jamaâ Lfna à Marrakech en est une exemple illustre. Tiznit aussi à retrouvé cette place poétique et musicale si chère à Lhaj Belaïd. Les rways y perpétuent encore aujourd'hui cette poésie musicale où des voix sont toujours là pour répondre. Le Maroc tient là une de ses cultures les plus authentiques.
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RAÏS AHMED OUTALEB LAMZOUDI

Nous vous présentons ici une école rayonnante de la chanson, incarnée par Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi, un chanteur chevronné et un des disciples les plus doués de l'école de Feu Raïs Lhaj Mohamed Albensir. Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi passionné du chant, est une rivière vivante et intarissable des bonnes paroles, pleines de bon sens. Il est né en 1955 à Mzouda dans la province de Chichaoua, berceau de grands poètes et de ténors, qui ont excellé dans la chanson et marqué son histoire. En 1978, il s'est lancé lui aussi dans l'aventure. Il a tracé son chemin pour réaliser son rêve. Il s'est alors ingénié à sélectionner les bonnes paroles et les belles mélodies.

On peut dire que Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi est une source inépuisable, de textes intemporels traitant de tous les sujets, Ses œuvres ne peuvent être assimilées que par les vrais connaisseurs de ses chansons. Raïs éloquent, il est le leader des chanteurs dans la région de Mzouda. C'est un artiste habité par le souci de défendre l'identité et la culture amazighe, ce qui a donné davantage de valeur à ses œuvres. Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi restera une étoile brillante dans l'univers de la chanson.

Il a grandi au milieu de poètes et chanteurs. Dans une famille d'artistes. Son père dirigeait la troupe d'Ahouach Derst, dans la tribu de Mzouda. Cette région est connue pour ses poètes et chanteurs. Il accueillait des artistes comme Raïs Lahcen Boumia Lamzoudi, Raïs Moulay Ahmed Ihihi, Orchestre Raïs Lahcen Belmouden, Feu Raïs M'Barek Ayissar et d'autres. Ce bouquet de Rways a influencé Raïs Ahmed Outaleb Lamzoudi, qui a découvert la scène, a commencé à jouer le tambourin, puis à s'essayer à la composition poétique, avant d'atteindre le statut de chanteur.


En 1978, il a enregistré son premier album, dans lequel il chantait : "Ahhino mra satnzzat a yayyour, Ollah orn trwah ighkin ornkhallis". Il a poursuivi son activité avec Raïssa Rkia Talbensirt, en découvrant que le Louthar sera son compagnon dans le chemin de la gloire.

Ahmed Outaleb Lamzoudi est un chanteur de grande valeur, dans le milieu artistique des Rwayss. Il a conquis sa place grâce à ses textes percutants qui explorent des domaines nouveaux. Il aborde ainsi, dans ses chansons, des problèmes actuels, comme les droits de langue amazighe. On peut dire que son œuvre nous rappelle la grande école de Feu Lhaj Mohamed Albensir. Après la mort de ce grand maître, est apparu Raïs Ahemd Outaleb Lamzoudi sur scène. Il a poursuivi son chemin et son œuvre artistique a grandi, avec un cachet particulier, celui du franc-parler.

Ahmed Outaleb Lamzoudi a collaboré avec Raïssa Fatima Tihihit Titrit, Raïssa Kelly, Raïssa Aïcha Tachinouite, Raïssa Khadija Tachinouit et bien d'autres artistes de renom.



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laarbi ihihi

Fils du Rays Brahim, Rays Larbi Ihihi est né à Ineknafen dans la région de Haha. Il a débuté sa carrière en 1975 avec Rays M'Barek Ayessar et Rays Akhettab. Il a également accompagné Rays Ouahrouch et Raïssa Towrikt.

Ce grand maître du Loutar et fin connaisseur du répertoire des Rways a enregistré sa première cassette en 1985, il a réalisé depuis, plus de 60albums. Parmi ses plus célèbres chansons il y a : « Yak Awinou Tghdertagh », « Ourasst n'guik icha ouakal »...

Nombreuses de ses chansons sont à présent reprises par les jeunes artistes, dont plusieurs sont des élèves issus de son école.



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RAÏSSA FATIMA TABAAMRANT



Véritable diva grâce à sa poésie unique et à son courage, la Raïssa Fatima Tabaamrant a su briser les tabous pour défendre l'identité amazighe.

La Raïssa Fatima Tabaamrant, de son véritable nom Chahou Fatim, est née en 1962 à Id Salm, tribu d'Idauchqra, un village de Ifrane anti-atlas. Ayant perdu sa mère dans sa prime enfance Fatima Tabaamrant grandit avec son père et sa belle-mère et c'est après les mauvais traitements lui ayant été infligés par cette dernière qu'elle décida de quitter son village natal pour se réfugier chez sa tante à Lakhsas.

Enfant, alors qu'elle travaille la terre dans sa campagne natale, Fatima Tabaamrant s'éprend de la parole versifiée et chantée, ainsi que des danses collectives villageoises, « lieux » d'initiation des jeunes gens à la pratique artistique. Mariée de force mais trop attirée par le chant et la danse pour tolérer le joug conjugal, elle quitte sa famille pour se lier avec de grands maitres de la chanson berbère, tels Raïs Jamaâ El Hamidi, Raïs Moulay Mohamed Belfqih ou encore Raïs Lhaj Mohamed Albensir.

En 1983, Fatima Tabaamrant a commencé comme danseuse dans la troupe de Raïs Jamaâ El Hamidi, Elle intègre aussi pour un temps celui de Raïs Said Achtouk. Mais c'est lorsque le Raïs Moulay Mohamed Belfqih décide de la prendre sous son aile que Fatima Tabaamrant commence à se faire connaître. En 1985, Elle a enregistrée avec Raïs Moulay Mohamed Belfqih son premier album. Elle forme avec le Raïs un duo connu pour leur style de tanddamt (joute verbale entre homme et femme), elle est considérée comme une Raïssa dont elle s'inspire de Raïssa Fatima Tihihit Mqorn, ou Raïssa Rkia Talbensirt. En 1988, Fatima Tabaamrant a fait ses débuts dans le groupe-école de Feu Lhaj Mohamed Albensir comme danseuse et choriste.

Fatima Tabaamrant constitue une grande école de la chanson amazighe, elle est connue de tous. Une voix remarquable et des chansons appréciées par tous. Elle a passé une grande partie de sa vie sur scène, animant les grands spectacles de la chanson amazighe. Passionnée de la chanson depuis toute petite, elle a commencé une quête de soi à l'âge de 21 ans. Mais le chemin est semé d'embûches. À l'époque, la scène était animée par les grands rways amazighes. Fatima Tabaamrant a su que, pour atteindre les sommets, il faut être persévérant. Ce qui a amené notre chanteuse à choisir son propre style musical. Elle était convaincue que cela nécessitait de grands efforts, une musique plaisante et des paroles pleines de bon sens.

Fatima Tabaamrant a réussi, en peu de temps, à cultiver une bonne réputation sur scène et dans les grands rendez-vous. Pour elle, la chanson est intimement liée à son existence. Sa passion coule dans ses veines. Fatima Tabaamrant a apporté de la nouveauté, au niveau des paroles enchantées et des rythmes agréables. Elle a su comment communiquer avec son public, en lui présentant un chant qui met du baume au cœur et une musique qui le fait vibrer. L'œuvre de Raïssa Fatima Tabaamrant est unique, les thèmes de ses chansons s'inspirent de l'identité amazighe. Elle s'agit d'une école artistique solide, elle a pris racine, a fleuri et a exalté son parfum. "Iloula", "Lghaïb", "Youit Youit ", "Inna Ganga" et d'autres chansons sont quelques branches fleuries d'un arbre imposant, composé de chants. 

Les textes de Fatima Tabaamrant sont pleins de sens. Ce qui lui a valu une grande notoriété au Maroc et à l'étranger. Elle a voyagé avec ses chansons en continuant de grandir aux yeux de ses fans. Avec le temps elle s'est enracinée, ses chants se sont embellis. Sa musique charme de plus en plus, les grands comme les petits. Son bateau poursuit son chemin. Après la pluie, vient le beau temps. Fatima Tabaamrant a composé, jusqu'ici, plus de 160 poèmes. Elle a participé aux grands festivals d'ici et d'ailleurs. Elle a valorisé la chanson amazighe, en prouvant que le chant n'a pas de frontières. 

En 1991, Fatima Tabaamrant a voulu tenter une nouvelle aventure, en fondant sa troupe, composée de virtuoses de la musique. Tabaamrant a alors compris que le public a besoin d'un chant qui met du baume au cœur, qui touche des thèmes de la vie quotidienne, notamment celle des années 90.
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 RAÏS LAHCEN BELMOUDEN



De son vrai nom, Lahcen El Ansary, Raïs Lahcen Belmouden est originaire d'Aït Taleb de la tribu des Mentagua (province de Taroudant). Mais il a passé toute son enfance à M'touga dans la région d'Imintanout. Après avoir fait son école coranique dans son village, il commence à apprendre à jouer du ribab et de la flûte en autodidacte.

En 1968, le jeune Belmouden entame sa carrière musicale en jouant de ces deux instruments. Il fait alors souvent le trajet entre son village et les villes de Marrakech et Casablanca pour accompagner les grands Rwaïs de l'époque tels que Raïs Hadj Omar
Wahrouche, Raïs Mohamed Ou Brahim Souiri, Raïs Mohamed Agourram, Raïs Jilali, Raïs Lahoucine Biâbich...

Raïs Lahcen Belmouden a également accompagné Raïs Hadj Ahmed Amentag, Raïs Mohamed Bounssir, Raïs Mohamed Agueloul, Raïs Abdallah ben Driss Lamzoudi et d'autres Rwaïs, et effectué plusieurs tournées en Europe (France, Hollande, Belgique...) et au Canada. Il a aussi enregistré deux albums au ribab.

Maître Belmouden est l'artiste le plus sollicité par les Rways et Rayssates, sa maîtrise du Ribab lui conférant un réel respect dans le milieu des joueurs de Ribab.


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الحسين برداوز 
الممثل المعروف والمشهور بقوة الشخصية في جل الافلام التي مثل فيها ومعروف بصلابته وفي مشاهدته كأنك تتكلم معه ومتخوف مما. يصدر من كلامه  
ممثل لا يرضى بالادوار البسيطة حيث يكون له في الافلام دور من الشخصيات الاساسية ؛ وعنده مجموعة لا تعد ولا تحصى من الافلام ( تيروكزا اتمغارت - امان ن مارور - افوكو سوحوكو - ايتماتن .... ) وشارك في افلام مغربية اضافة الى تقديمه لمجموعة من البرامج بالقناة الامازيغية الثامنة ومن ضمن اعماله دبلجة مجموعة من الحوارات الى الامازيغية ( الشلحة ) ؛ كما شارك في سلسات عديدة ابرزها تيكمي امقورن التي لاقت استحسان الجميع وكان له فيها دور شخصية السلسلة.
الحسين برداوز شخصية هادئة تتسم بالتواضع والاخلاق الحميدة ومحب للخير للجميع وله مكانة واسعة داخل المجال الفني الامازيغي يعشق التمثيل الى حد الجنون وما يزال في جعبته الكثير ليقدمه. لمشاهديه ومحبيه ؛ ونتمى له دوام الصحة وطول العمر. 

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